Le stade de Nice : L’un des premiers stades à énergie positive
Conçu pour remplacer le vieillissant stade du Ray, le nouveau stade de Nice a été inauguré en 2013. Son ambition : augmenter la capacité d’accueil pour recevoir de grandes compétitions et manifestations internationales. Mais au-delà de son envergure et de son esthétique, celui qu’on appelle aussi l’Allianz Riviera est l’un des premiers éco-stades au monde ! Un tour de force permis par un mix de matériaux et de solutions constructives.
Un stade d’envergure pour des événements sportifs et culturels
Situé dans le quartier Saint-Isidore à Nice, le stade Riviera est sorti de terre en 2013 après deux années de chantier. Aujourd’hui, l’enceinte niçoise comprend plus de 35 000 places pour les matchs de football. Si l’OGC Nice y est le club résident, le stade a également accueilli des rencontres du championnats d’Europe de football en 2016. En dehors des rencontres sportives, le stade accueille d’autres événements comme des concerts avec une jauge pouvant passer à plus de 44 000 spectateurs. À cela s’ajoute autour de l’enceinte des espaces de restauration, des commerces, des bureaux et même le musée national du Sport.
Une architecture privilégiant la mixité des matériaux : bois, métal et béton bien sûr !
C’est la célèbre agence d’architecture Wilmotte & associés qui a eu la lourde tâche de réaliser ce projet ambitieux. Pour répondre au cahier des charges, l’agence a fait le choix d’un astucieux mix de matériaux. Pour la structure, c’est évidemment le béton qui a permis de bâtir un édifice d’une telle envergure avec des murs de 42 mètres de hauteur. Le volume nécessaire est tout aussi impressionnant : 80 000 m3 de béton ont été coulés. Avant d’être réalisée, la structure en béton armé a évidemment été analysée selon plusieurs aspects comme le risque de séisme ou le confort vibratoire. C’est du côté de l’imposante charpente que l’on retrouve une association bois et métal sur laquelle est posée une membrane en résine translucide.
Pour les architectes, l’objectif était de construire un fragment de ville. Ils ont donc conçu une structure en chaudron, avec des lignes ondulantes évoquant l’envol d’un oiseau.
Un stade auto suffisant en énergie
Le caractère durable a été au cœur du projet dès le début. Il est aujourd’hui très visible puisque le stade dispose par exemple de panneaux photovoltaïques sur une surface totale de 7 500 m2 sur le toit, 6 000 m2 sur le toit du parking enterré des bus et 2 500 m2 sur le toit d’un bâtiment situé à côté du stade. C’est ainsi que l’enceinte parvient à produire 3 fois plus d’énergie qu’elle n’en consomme, ce qui en fait l’un des premiers stades à énergie positive. Quant à la ventilation des lieux, elle est naturelle et utilise les vents de la plaine du Var pour rafraîchir l’air par le biais d’un système de mur soufflant. Aussi, la membrane transparente de la toiture est 100% recyclable et éco-conçue. Aujourd’hui, grâce au mix des matériaux, ce stade représente l’alliance parfaite entre performance technique et développement durable.
EXTRACTION DE GRANULAT
- La Turbie (06)
- Saint-André-de-la-Roche (06)
- La Courbaisse (06)
PRODUCTION DE BÉTON
- Nice (06)
- Nice (06)
- Nice (06)
FABRICATION DE CIMENT
- Contes (06)