le Pont de térénez : une exception mondiale en béton !

Une prouesse architecturale, symbole de l’évolution des matériaux

L’actuel pont de Térénez fait suite à d’autres constructions au-dessus de l’Aulne. Un précédent pont avait déjà été édifié en 1952 pour remplacer celui détruit pendant la guerre par l’armée allemande. C’était un pont suspendu de 272 mètres de portée principale. À l’époque, la pénurie de matériaux de qualité avait contraint à l’utilisation de ciment de mauvaise qualité. C’est ainsi que le pont contracta le « cancer du béton », une dégradation engendrée par l’humidité. Il a finalement été détruit pour laisser place au pont actuel en 2011.

Grâce aux importantes évolutions du béton de ces dernières décennies, le béton armé du nouveau pont de Térénez est aujourd’hui d’une extrême fiabilité. C’est grâce à ses propriétés physiques exceptionnelles que l’architecte Charles Lavigne a pu imaginer cet ouvrage emblématique, premier pont courbe à haubans de France, avec une portée de 515 mètres dont 285 mètres pour la travée centrale, un record mondial.

Un ouvrage d’art au service des usagers

200 000 heures de travail, 13 000 m3 de béton et 460 tonnes d’acier ont été nécessaires pour réaliser cette chaussée de 7 mètres 50 de large, comprenant deux voies de circulation, complétée par des passages pour piétons et cyclistes de part et d’autre.

8 000 véhicules transitent chaque jour sur cet ouvrage retenu par 144 haubans, accrochés à 2 pylônes de 100 mètres de haut.

Des distinctions mondiales

En 2013, le pont de Térénez a été récompensé par le World Infrastructure Award, un prix remis par la revue World Infrastructure News. En 2014, l’ouvrage d’accès à la presqu’île de Crozon a reçu à Bombay le prix de la Fédération internationale du béton du plus bel ouvrage d’art. Primé pour ses qualités à la fois esthétiques et techniques, le pont de Térénez est devenu un emblème du Finistère et attire chaque année de nombreux visiteurs. Prochainement vous ?